Tuto étui mouchoirs en tissu

Lors de mon dernier passage chez le grand Suédois (tout le monde a reconnu l'ami IKEA...), je me suis arrêtée au rayon tissu pour acheter quelques coupons.
La plupart de ceux que j'avais repéré étaient en rupture de stock, mais je suis quand même repartie avec quelques mètres dont celui-ci avec pour idée d'en faire un sac.
Je voulais quelque chose de simple, facile à réaliser, assez grand pour y mettre au moins mon gros compagnon (non, non, je ne parle pas de mon mari, mais de mon portefeuille...), mes clés et d'autres petites bricoles que l'on trouve dans les sacs des filles... un fourre-tout en quelques sorte.

Voici les explications pour réaliser ce sac .
Deux coupons (un pour l'extérieur et un pour la doublure) de tissu de 86 cm de long et 32 cm de large (coutures comprises).
Coudre les côtés du sac sur une hauteur de 33 cm en laissant 1 cm pour l'ourlet, le rabat mesure 18 cm (+1cm pour la couture). J'ai réalisé l'arrondi à l'aide d'une grande assiette.
Aplatir les angles pour former le fond.
Faire de même pour la doublure.
Pour coudre le rabat, positionnez le tissu et la doublure endroit contre endroit (les coutures de la doublures sont donc apparentes, elles se retrouveront à l'intérieur du sac, une fois que vous l'aurez retourné.) Bien cranter l'arrondi pour qu'il soit impeccable une fois à l'endroit.

La bandoulière mesure 125 cm de long sur 3 cm de large, je l'ai réalisée en deux morceaux, un de 85cm et un de 40 cm et les ai reliées avec un anneau.









Et comme il me restait du tissu, j'ai fait un étui à mouchoir que j'avais repéré sur le blog Mes p'tites créas de Kitelle
Merci de m'avoir transmis le lien vers le tuto de l'étui à mouchoir

Avec l'arrivée des beaux jours, il me fallait un grand sac cabas ou plutôt un fourre-tout pour transporter les gilets des enfants (au cas où il fasse trop chaud ou trop frais...), pour les goûters et autres babioles à emmener en balade.
Les dimensions (4O cm x 60 cm) sont parfaites pour faire du shopping, adieu les sacs en plastique. En plus d'être pratique, mon cabas est écologique...(en tout cas son utilisation finale).
J'ai utilisé un reste de coupon de tissu provenant de chez le "grand blond".
Pour les bordures et anses, j'ai cousu un ruban gros grain (tissu pour sangles) à cheval sur les deux épaisseurs de toile.
Je n'avais pas envie de réaliser des biais dans le même imprimé. Je préférai une couleur contrastante d'une part pour mettre le tissu en valeur et d'autre part le ruban gros grain étant très épais et résistant mon "shopping bag" n'en est que plus solide.



Les bords extérieurs peuvent être rentrés pour faire un sac trapèze plus petit.



C'est bien d'avoir un grand sac, mais je ne supporte pas de chercher mon portable et mes clés, alors la pochette s'imposait dans ce volume...avec un compartiment séparé pour le téléphone.



Le modèle du sac est tiré du superbe livre Weekend sewing de Heather Ross qui regroupe de nombreux modèles coutures à réaliser en un week-end.

J'ai profité de quelques chutes pour réaliser une trousse grand format pour mettre tout ce qui traine habituellement dans le sac (mouchoirs en papiers, crème pour les mains)... et un étui à lunettes assorti.

Je me suis laissée tenter par le tuto en vidéo de la "trousse à tout" d'Innamorata, le gabarit la trousse est également disponible.
A force d'en voir de toutes les couleurs sur différents blogs, il n'y avait pas de raison que je n'ai pas la mienne (sauf qu'elle n'est déjà plus mienne... ma Zonzon la trouvait à son goût et me l'a tout de suite chipée et l'a rangée dans son cartable).

J'ai ressorti un coupon de tissu acheté chez Ikea, j'ai passé une petite commande sur eBay pour de la viseline et des fermetures éclairs.
J'ai doublé le tissu avec de la viseline pour plus de maintien (doit-on écrire viseline ou vlieseline??? Je vois les 2 termes, mais je ne sais pas lequel est le bon!).
J'ai crocheté une petite fleur dans les tons du tissu et l'ai accrochée à la tirette du curseur de la fermeture pour qu'elle soit plus facile à fermer.
Et la demoiselle a pédalé non sans fierté pour coudre l'étiquette à son nom sur le devant de la trousse.
D'autres vont suivre, ça c'est sûr, mais en toile enduite de préférence pour plus de rigidité. Si vous avez des bonnes adresses pour s'en procurer n'hésitez pas à me les communiquer. Merci!

Quand les vêtements de mes enfants sont trop petits, je ne les garde pas, mais parfois j'ai du mal avec certaines pièces.
Alors plutôt que de les garder pour le plaisir de les garder, j'essaie de les transformer à des fins utiles. C'est ce que j'ai fait avec une jupe de ma fille .
Malheureusement vous ne pouvez pas voir à quoi elle ressemblait avant, parce que je me suis précipitée pour la découper avant d'avoir pensé à la prendre en photo!!!! Mais vous pouvez voir ce que j'en ai fait.
Un sac style Tilda, j'ai coupé deux carrés de tissus, une assiette m'a permis de faire les arrondis du bas du sac... quelques coutures et la jupe est devenue un sac.
Un petit conseil si vous souhaitez coudre des anses rondes en bambou, le mieux est de les coudre avant d'assembler les parties du sac . J'ai cousu les anses à la fin et j'ai été gênée par la première anse pour coudre la seconde...
Si vous avez d'autres astuces pour coudre les anses en bambou, ça m'intéresse.



Et comme il me restait encore du tissu, j'ai fait une T.U.S. entendez par là "Trousse-Ultra-Simple" d'après le tuto de Tara.
Elle est en effet ultra simple à réaliser...Un carré ou rectangle de tissu, une fermeture et le résultat ne se fait pas attendre longtemps.

Depuis que j'ai acheté le livre " Knits for Barbie" de Nickie Epstein, j'ai régulièrement des commandes de vêtements de la part de ma fille pour ses Barbies.
En général, il s'agit de robes, et de préférence de princesses... avec des couleurs bien précises!!!
Mais cette fois-ci, il y avait un besoin urgent d'un manteau de Barbie spécial bal!
La photo ne permet pas de se rendre compte du résultat, mais il a remporté un vif succès, et je dois en tricoter un autre en... rose!!! J'ai utilisé une pelote de fourrure chinée bleu et rose achetée sur un marché.

Depuis plus de 25 ans, le mois d'octobre se pare de rose est devient Octobre Rose, le mois de l'opération nationale dédiéé à la sensibilisation, à la prévention et à la lutte contre le cancer du sein.
Aujourd'hui, 1 femme sur 8 risque de développer un cancer du sein au cours de sa vie. Bien que les traitements évoluent au fil des ans, un dépistage précoce est indispensable pour une meilleure prise en charge de la patiente et un traitement plus efficace. Plus un cancer du sein est détecté tôt, plus grandes sont les chances de guérison.

Ne zappons pas la visite annuelle chez le gynécologue qui procède systématiquement à une palpation des seins. Tout signe suspect ou anomalie doit être signalée et vérifiée: boule au niveau du sein ou aisselles, écoulements au niveau des mamelons...
Il est vivement recommandé à toutes les femmes entre 50 ans et 74 ans de procéder à une mammographie tous les 2 ans, voire tous les ans selon l'avis médical. De nombreuses associations demandent également un dépistage systématique gratuit pour les femmes à partir de 40 ans, parce que le cancer du sein ne touche pas uniquement les femmes de plus de 50 ans.

Chaque année des manifestations sont organisées un peu partout en France initiées par différentes associations de lutte contre le cancer du sein, en partenariat avec les mairies de France et les collectivités locales, mais aussi par l'Institut Curie.



Cette année l'Institut Curie, fondation reconnue d'utilité publique, qui est aussi l'un des plus grands centres de recherche européens en cancérologie propose pour la 25ème édition du Ruban Rose, la première web radio pour les femmes: Radio Curie.
Du 1er au 31 octobre 2012, Radio Curie émettra en continu depuis l’Institut Curie pour informer sur les cancers du sein.
Cette radio a aussi pour but d'informer de manière interactive les patientes atteintes d'un cancer du sein, de répondre à leurs différentes interrogations et à celles de leur famille. Mais aussi de répondre à toutes les questions que se posent les femmes sur la prévention, les diagnostics, les traitements actuels, ou encore comment vivre après un cancer....

Au programme de ce mois d'octobre rose sur Radio Curie, des échanges, des débats, des témoignages de patientes, des interventions d'experts en cancérologie avec des chroniques diffusées en streaming 24h/24, des "temps forts" organisés entre 16h30 et 18h30, une émission quotidienne réalisée depuis l'institut Curie http://radio.curie.fr




Parmi les manifestations proposées lors de cette opération Octobre Rose, la maison de vente aux enchères Audap & Mirabaud organise, à titre bénévole, une vente caritative au profit de l'Institut Curie qui aura lieu le jeudi 18 Octobre 2012 à 19h30 à l'Hôtel des Ventes Drouot à Paris.
Intitulée "Des femmes donnent aux femmes", cette vente caritative proposera des lots originaux et variés provenant de donations personnelles de femmes connues telles que Tatiana de Rosnay, Nathalie Baye, Sophie Marceau, Sarah Lavoine, Agnès B. ... ou encore Amélie Mauresmo, marraine de l'Institut Curie qui elle proposera une de ses raquettes dédicacée.
Pour l'occasion chacune mettra en vente un objet personnel, reflet de leur activité professionnelle, de leur goût pour les arts ou leurs passions... Les fonds collectés lors de cette vente permettront de poursuivre le financement des recherches à l'Institut Curie sur les cancers du sein.
Parce que des sous, il en faut aussi pour aider les chercheurs dans leurs démarches!

Le cancer du sein nous concerne toutes, ne faites pas l'impasse sur le dépistage!

Toute tricoteuse se doit de tricoter au moins une fois dans sa vie un pull islandais. Tricoter islandais, c'est l'assurance de devenir accro à la technique. Finie la corvée des différentes parties à assembler, des grilles des jacquards tricotés en aller/retour avec plantage assuré sur l'envers du tricot. C'est d'ailleurs pour cette raison que je ne tricotais plus de pulls à motifs....

Avec le tricot islandais, on tricote en rond avec des aiguilles circulaires, le jacquard se tricote toujours sur l'endroit et est donc beaucoup plus facile à suivre. Le corps se tricote en rond dans un premier temps puis les manches sont tricotées séparément, toujours en rond puis rajoutées sur une aiguille circulaire avec le corps pour tricoter l'empiècement. Quelques mailles sont laissées en attente au niveau de l'aisselle, puis assemblées en grafting.

C'est bien souvent au niveau de l'empiècement que sont tricotés les motifs jacquards. Ces motifs sont répétés sur tout l'empiècement et sont réalisés à fils dits tirés ou flottants et non pas croisés. Une fois porté votre pull s'étirera en épousant les formes de votre corps. Il est donc important de veiller à laisser une bonne amplitude de fil entre les motifs pour éviter qu'une fois porté les motifs de votre pull ne soient étirés.
Christine de la boutique de laines islandaises Triscote, recommande de tricoter l'empiècement avec 1/2 numéro d'aiguilles supplémentaire pour donner plus d'aisance et palier ainsi au tricotage trop serré du jacquard.

Et le gilet, comment ça se tricote allez-vous me demander? Et bien de la même façon qu'un pull sauf que vous rajoutez une ou deux mailles supplémentaires sur le milieu du devant. Mailles que vous allez tricoter à l'envers pour bien les repérer.
Une fois votre ouvrage terminé, il vous suffira sur l'envers de faire une couture à la machine de part et d'autre de la ou les mailles puis de couper l'ouvrage entre vos deux coutures pour l'ouverture. Les mailles sont ainsi bloquées par la couture machine et ne se défont pas.
Un rang de mailles serrées au crochet permettra ensuite de cacher la couture mais également de dissimuler les fils coupés.

Je viens de terminer le gilet Brynja de la créatrice Hélène Magnusson, Tricoteuse d'Islande, qui a remis au goût du jour les techniques traditionnelles de tricot islandais et à ainsi permis à de nombreuses tricoteuses francophones de découvrir ou redécouvrir une autre façon de tricoter.
Lors de la parution de ce modèle tricot, qui a fait le tour des blogs, j'ai eu envie de me lancer dans l'aventure du tricot islandais et de découvrir aussi les laines lopi de la marque ISTEX aussi connues en Islande que le camembert en France.
Il y a peu de temps, d'ailleurs j'ai assisté à un atelier tricot islandais organisé par l'Office du Tourisme d'Islande et Triscote, la "boutique officielle" des laines Islandaises Istex à L'Oisivethé, atelier qui m'a d'ailleurs motivé à terminer mon Brynja commencé depuis un moment et qui trainait dans un panier d'encours...


J'ai utilisé la laine préconisée pour la réalisation, à savoir la laine Léttlopi de chez Istex, 100% pure laine torsadée et non filée, proposée dans un large éventail de couleurs. La pelote a un métrage de 100 m pour 50gr et ne coûte que 3,30€!
Côté qualité, elle est super chaude, ne bouloche pas et résiste très bien dans le temps. Se lave à la main.
J'ai choisi de tricoter mon gilet dans des couleurs automnales marron 0053 et orange 1410.



Brynja, bien que réalisé selon les techniques de tricot islandais est un modèle beaucoup plus travaillé que les tricots traditionnels islandais qui eux sont plutôt de construction basique sans trop de détails hormis les jacquards. Bordures en picots, rangs raccourcis pour le dos, taille cintrée, rubans cousus au niveau de l'ouverture du gilet... des détails qui font l'originalité et la spécificité du modèle.



Voici un aperçu en photos de la technique du steek pour l'ouverture du gilet. Beaucoup plus facile qu'il n'y parait, malgré des sueurs froides lors des premiers coups de ciseaux...



J'aime beaucoup les détails de ce gilet et je me suis vraiment amusée à le tricoter, toutefois je ne le recommanderai pas pour un premier tricot islandais ou pour des débutants en tricot ni pour des femmes aux formes généreuses.

Pourquoi je ne le recommande pas pour un premier tricot islandais ou pour les débutants?
D'une part, parce que la construction est tout de même assez technique (maitrise des aiguilles circulaires, rangs raccourcis par exemple) et pourrait dérouter ou refroidir des débutantes au tricot.
Et d'autre part, les motifs étant assez grands et espacés ce qui signifie de longs fils flottants sur tout l'empiècement. Il n'est pas évident lors d'un premier ouvrage d'évaluer la longueur de fils suffisante pour que le tricot reste assez souple une fois porté. Préférez plutôt un ouvrage simple sans augmentations et avec des motifs rapprochés pour votre premier Lopi.
En ce moment, je tricote le gilet Ranga du catalogue LOPI n°29, pas d'augmentations ni de rangs raccourcis et les motifs sont assez serrés, donc pas de longs fils flottants...

Pourquoi je ne le recommande pas aux femmes ayant des formes généreuses?
Premièrement le modèle taille plutôt petit. J'ai suivi l'avis de blogueuses l'ayant tricoté avant moi et qui préconisaient de tricoter une taille de plus. Je porte du M habituellement, je l'ai tricoté en L en respectant l'échantillon et je peine à le fermer... dommage!
La forme très cintrée et très près du corps met bien en valeur une jolie taille bien marquée, par contre la forme ne sied pas du tout à une femme plus forte. Nombreuses sont les tricoteuses qui ont offert leur Brynja tant convoité parce qu'il ne leur allait pas...
Ne soyez pas triste, il existe un autre modèle de gilet type Brynja avec le même motif, dans une forme moins cintrée. Ce modèle s'appelle Freyja et a été réalisé la créatrice islandaise Ragga Eiriksdottir de Knitting Iceland, créatrice aux formes généreuses et qui propose donc des modèles plus adaptés pour les grandes tailles.

Freyja est un modèle tricot gratuit de gilet islandais téléchargeable (PDF en anglais) directement sur le site de Knitting Iceland. Pour information, il est proposé dans de nombreuses tailles de XS à 6X.
A vous de choisir le modèle qui vous convient!



A suivre prochainement, un autre pull Lopi, modèle homme...

Comme il s'agit du premier billet de l'année, j'en profite pour vous souhaiter une très Belle et Heureuse Année 2013.